Séoul estime que le dialogue intercoréen ayant eu lieu le week-end dernier à Incheon à l'occasion de la clôture des Jeux asiatiques d'Incheon pourrait constituer un commencement significatif pour améliorer les relations entre le Sud et le Nord, et s’est mis à étudier des mesures de suivi.
Lors de la deuxième rencontre de haut niveau qui se tiendra fin octobre au plus tôt, le gouvernement sud-coréen abordera les retrouvailles des familles séparées par la guerre de Corée comme sujet de discussion prioritaire.
Le ministre sud-coréen de la Réunification a fait savoir hier lors d’une émission télévisée, qu’il se montrait volontaire pour de prochains pourparlers, en affirmant que les deux côtés s’entretiendront à cette occasion sur des « mesures spéciales ».
D’après Ryu Kihl-jae, Séoul et Pyongyang évoqueront tous les thèmes d’actualités, notamment la réunion des familles séparées, la reprise du tourisme aux monts Geumgang et le dossier nucléaire nord-coréen. Conformément à son principe d’aborder les problèmes les plus faciles à résoudre, la Corée du Sud prépare des dispositions détaillées.
Le Chosun Sinbo, journal pro-Pyongyang publié au Japon, a souligné que cette rencontre de haut rang s’est réalisée grâce à la résolution de Kim Jong-un, en ajoutant que Pyongyang s’attendait à une détermination à la hauteur de Séoul.
Par ailleurs, Ryu a annoncé que le leader nord-coréen a envoyé un message chaleureux à la présidente sud-coréenne. Hwang Pyong-so, chef du bureau politique de l’armée nord-coréenne a transmis cette missive verbale debout, en respectant les formalités. Compte tenu des critiques violentes récentes du régime communiste à l’encontre de la chef de l'état sud-coréen, cela montre au contraire une attitude positive à l’égard de ce dialogue.
A la question concernant la santé de Kim Jong-un, le secrétaire du Parti des travailleurs nord-coréen Kim Yang-gon a répondu d’un ton crédible qu’il n’avait aucun problème.