Le dossier des anciennes femmes de réconfort doit être résolu au plus vite. C’est ce qu’a déclaré, mercredi, le représentant permanent adjoint de la Corée du Sud auprès des Nations unies au cours des discussions de la troisième commission de l’Assemblée générale de l’Onu sur « la promotion de la femme ».
Non seulement en raison de l’âge avancé des victimes mais aussi pour le respect de la dignité humaine, selon Han Choong-hee, cette question doit être traitée sans délai. Il a souligné que la Commission des droits de l'Homme et le Comité pour l'élimination de la discrimination raciale a exhorté le gouvernement japonais à reconnaître sa responsabilité dans l'esclavage sexuel et à prendre les mesures appropriées.
Le terme « femme de réconfort » désigne les quelques 200 000 jeunes femmes qui ont été esclaves sexuelles pour l’armée impériale japonaise durant la première moitié du 20e siècle. Parmi elles, il y avait des Chinoises, des Philippines, des Indonésiennes ou encore des Hollandaises, mais la plupart étaient des Coréennes.