Aujourd’hui, cela fait 20 ans jour pour jour qu’un accord-cadre a été signé entre les Etats-Unis et la Corée du Nord. Celle-ci s’était alors engagée à abandonner l’intégralité de son programme nucléaire militaire et Washington à lui fournir des réacteurs à eau légère et une aide alimentaire.
A l’occasion de cet anniversaire, un colloque a été organisé par l’université américaine Johns Hopkins. Des artisans américains de ce traité, aujourd'hui devenu caduc, et de hauts responsables gouvernementaux sud-coréens de l’époque y ont participé.
Bien évidemment, ils se sont penchés sur les meilleurs moyens de trouver une solution à la question nucléaire du pays communiste. Ils ont alors préconisé que Séoul et Washington fassent des efforts de dialogue d’une manière plus active qu’actuellement. Ils ont également reproché à l’administration Obama de ne pas préparer une sortie de crise.
Pour le négociateur nucléaire américain de l’époque, Robert Gallucci, qui y était présent, la Corée du Nord constitue une menace directe pour les Etats-Unis, que ce soit en raison de sa prolifération nucléaire ou de ses attaques balistiques.
Pour sa part, le chef de la diplomatie sud-coréenne d’alors Han Seung-joo a affirmé que les Coréens du Nord comme du Sud sont les premières victimes du nucléaire de Pyongyang.