Pyongyang a officialisé son refus des 2e pourparlers de haut niveau avec Séoul.
 
L'organe nord-coréen en charge des relations avec la Corée du Sud a déclaré qu’aucune discussion ne serait possible tant que les envois de tracts anti-communistes par les activistes sud-coréens continueraient.
 
Le régime communiste a également menacé de procéder à des opérations militaires punitives à l'encontre des activistes. De plus, il a cité la présidente sud-coréenne en tant qu’instigatrice cachée de ces envois.
 
Après une attitude ambigüe jusqu’à maintenant, cette déclaration de Pyongyang est interprétée comme un rejet officiel de la nouvelle rencontre intercoréenne convenue.
 
Séoul a exprimé, de son côté, une position ferme face à cette pression nord-coréenne. Le gouvernement a tenu une conférence de presse inopinée pour répondre point par point à cette déclaration. Il a manifesté un grand regret pour le pays communiste qui accuse faussement Séoul d’avoir soutenu ces militants sud-coréens et rejette le dialogue intercoréen pour cette raison. Selon le Sud, il est inacceptable que le Nord ait mentionné le nom de Park Geun-hye et une éventuelle punition contre des civils sud-coréens.
 
Face à cette annulation de facto des nouveaux pourparlers entre les deux Corées, Séoul a décidé de réagir conformément à son principe concernant les discussions avec Pyongyang. En clair, il ne projettera donc pas de mesures spéciales vis-à-vis du pays communiste, la tenue d’une nouvelle rencontre intercoréenne dépendant, selon lui, de l’attitude nord-coréenne.