La Corée du Sud et la Chine en sont venues à conclure un accord de libre-échange. Cela fait suite à trente mois de négociations depuis mai 2012.
La présidente sud-coréenne en visite à Pékin pour assister au sommet de l'Apec, le forum de coopération économique de l'Asie-Pacifique, a déclaré, lors du sommet avec le président chinois tenu ce matin, la conclusion de facto de cet accord. Les deux leaders ont ensuite assisté à un mémorandum d'entente sur le traité. L'ex-empire du Milieu est ainsi devenue le 13e partenaire de ce genre d’accord du pays du Matin clair.
Ce pacte de libre-échange, qui suit ceux avec les Etats-Unis et l’Union européenne, permettra au pays du Matin clair d’élargir son territoire économique avec la 2e puissance économique mondiale. Beaucoup s’intéressent à l’ouverture du marché chinois, et ses 1,3 milliard de consommateurs, comme éventuelle force motrice pour soutenir les politiques de stimulation économique menées par Séoul.
Selon la présidence sud-coréenne, les deux pays sont parvenus à une entente dans 22 domaines qui englobent leur économie générale, tels que le service, les investissements, la finance et les communications.
Plus de 90 % des marchandises feront l’objet de cette ouverture. Pékin lèvera le droit de douane pour 91 % de ses produits et 85 % de son volume d’importations (137,1 milliards de dollars) d’ici 20 ans. Quant à Séoul, 92 % de ses articles et 91 % de son volume d’importations (73,6 milliards de dollars) concerneront la suppression de cette taxe. Le riz, point litigieux au cours de ces négociations, a été complètement exclu.
Séoul et Pékin projettent de déterminer les détails de ce traité pour une signature avant la fin de l’année et son entrée en vigueur l’année prochaine.