La subvention accordée pour la garde d'enfants préscolaire est apparue comme le point le plus litigieux dans l’établissement du budget à l’Assemblée nationale.
La présidence sud-coréenne a insisté sur la préparation d’un budget pour le projet de prise en charge des jeunes enfants, en réduisant, si nécessaire, celui du système de restauration scolaire gratuite qui n’était pas obligatoire dans tous les établissements.
Ce projet vise à soutenir les gardes d’enfants âgés de trois à cinq ans. Jusqu’à cette année, le ministère de la Santé et des Affaires sociales ainsi que les bureaux d’éducation de chaque ville partageaient les dépenses concernées. Mais, à partir de l’année prochaine, ces bureaux les prendront en charge seuls et le budget se verra réduit de 1 400 milliards de wons, soit 1,1 milliard d’euros.
Le gouvernement et le Saenuri, le parti de la majorité, affirment que ces organismes éducatifs sont capables d’endosser ce coût, puisque le budget en question avait augmenté de plus de 2 000 milliards de wons, soit 14 milliards d’euros pendant les cinq dernières années.
L’UDNP s’y oppose, cependant, en rappelant que la prise en charge de la garde des enfants en bas âge était à la fois l’obligation du gouvernement stipulée dans la Constitution et la promesse électorale de la présidente Park Geun-hye.