Après la libération dimanche des deux derniers prisonniers américains en Corée du Nord, Washington a salué cette action. Mais il juge que même après ce geste d’apaisement, les choses n’ont pas changé. Par conséquent, il a clairement manifesté son intention de continuer d’œuvrer pour l’adoption d’une nouvelle résolution onusienne sur les droits de l’Homme dans le pays communiste.
Le département d’Etat a précisé que la libération de Kenneth Bae et Matthew Miller était «le seul but» du voyage du directeur du renseignement national James Clapper et que c’est pour cela que ce dernier n’était pas accompagné de responsables du département.
Il a également qualifié la décision nord-coréenne de relâcher les détenus de « petit geste », en évoquant la déclaration de Barack Obama. Celui-ci a affirmé que le régime de Kim Jong-un doit faire preuve de sincérité dans les négociations en vue de se dénucléariser, s’il souhaite renouer le dialogue avec les Etats-Unis.
Washington a aussi démenti l’information publiée par certains journaux, selon laquelle Clapper a présenté des excuses à Pyongyang avant la libération des otages américains.