Le sommet du groupe des vingt (G20) s’est achevé hier sur l’adoption d’une déclaration incluant le plan triennal de rénovation économique.
 
Au cours de ce forum international, la présidente sud-coréenne a mis en avant la coopération dans les politiques monétaires entre les Etats membres. Selon le vice-Premier ministre chargé de l’économie Choi Kyung-hwan, Park Geun-hye a indirectement exprimé son inquiétude sur la dépréciation de la monnaie japonaise : elle a souligné que les stratégies financières des pays avancés qui ne prenaient en compte que leur situation économique risquerait de contaminer les pays voisins.
 
La chef de l’Etat sud-coréen avait également appelé le G20 à participer au financement du « Fonds vert pour le climat » et présenté les efforts de Séoul pour lutter contre le changement climatique.
 
A en croire les analyses des actions pour la croissance des membres du G20, réalisées par le Fonds monétaire international (FMI) et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le plan triennal de rénovation économique de Séoul serait le plus efficace pour augmenter le PIB. Ce plan pourrait s’accroître le PIB de la Corée du Sud de 4,4 %, ce qui représente 43 milliards d’euros d’ici 2018.
 
Après sa participation à une série de sommets en Chine, en Birmanie et en Australie, Park a regagné Séoul ce matin. La présidence sud-coréenne a estimé que la conclusion d’accords de libre-échange avec la Chine et la Nouvelle-Zélande, ainsi que la reconnaissance du plan triennal par les chefs d’Etat ou de gouvernement était la plus grande réussite de cette tournée présidentielle.