Le premier jugement d'un journaliste japonais pour le Sankei Shimbun accusé d'avoir diffamé la présidente sud-coréenne a eu lieu aujourd'hui au tribunal de Séoul.
Tatsuya Kato, l'ancien chef du bureau de Séoul du quotidien conservateur japonais a été inculpé pour avoir porté atteinte à la réputation de Park Geun-hye. En effet, il a écrit un article en ligne à la mi-août selon lequel Park et un homme non identifié ont eu une rencontre secrète présumée, le 16 avril, le jour même du naufrage du ferry Sewol qui a fait plus de 300 morts.
Le Parquet a appelé deux personnes comme témoins pour vérifier les faits et gestes de l'homme en question. De son côté, l'avocat de Kato a recouru à un journaliste d'un quotidien séoulien qui a publié la nouvelle pour la première fois et un des responsables du secrétariat de la présidence sud-coréenne.
La Justice a utilisé comme témoin un représentant d'un groupe civique qui a accusé le journaliste japonais.
Au cours de ce premier procès, Kato a démenti toutes les accusations qui pèsent sur lui. Il a affirmé n'avoir aucune intention de diffamer la présidente et a demandé la levée d'une interdiction qui lui impose de ne pas quitter le pays jusqu'au mois de janvier de l'année prochaine.
Sa seconde comparution est prévue pour le 15 décembre.