La présidente sud-coréenne a estimé que le développement nucléaire de la Corée du Nord constituait la menace la plus inquiétante non seulement pour la péninsule coréenne, mais aussi pour l’Asie du Nord-est, et la paix mondiale. Park Geun-hye a tenu ces propos lors de la cérémonie de la 7e édition de la World Policy Conference (WPC), qui se tenait aujourd’hui à Séoul.
A cette occasion, la locataire de la Maison bleue a expliqué que Séoul menait une « diplomatie de la confiance » en suivant trois grandes lignes, que sont « l’établissement de la confiance sur la péninsule », « le regain de confiance en Asie du Nord-est » et « la poursuite de l'Initiative de l'Eurasie ».
En indiquant que le régime de Kim Jong-un a menacé la communauté internationale en évoquant une « guerre nucléaire », après l’adoption de la résolution de l’Onu sur les droits humains dans le pays communiste le 18 novembre, Park a souligné que la réunification pacifique de la péninsule contribuerait à la paix et à la prospérité en Asie du Nord-est et à la sécurité du monde.
Concernant le regain de confiance dans cette région, la présidente sud-coréenne a proposé de coopérer et de négocier d’abord concernant des domaines pratiques, tels que la sécurité nucléaire, le changement climatique et la défense énergétique. Elle a mis en avant l’importance de la coopération entre Séoul, Pékin et Tokyo et les a appelé à tenir un sommet tripartite. Elle a également demandé la participation de Washington, de Moscou, ainsi que de Pyongyang pour le développement de la collaboration dans cette région.
Quant à l'Initiative de l'Eurasie, Park Geun-hye a annoncé que ce programme se concrétiserait via des projets de coopérations entre les deux Corées et la Russie ou la Chine, afin d’établir la confiance et la paix sur la péninsule qui se situe dans un endroit géopolitiquement important.