Le marché des quotas d'émission de gaz à effet de serre s’ouvre aujourd’hui, permettant à chaque entreprise d’acheter ou de vendre son « droit à polluer ». Ce système destiné à réduire l’émission de ces gaz à l’origine du réchauffement climatique, risque, cependant, d’être remis en cause dès son adoption.
525 entreprises sud-coréennes de différents secteurs industriels ont obtenu l’autorisation gouvernementale d'émettre des gaz à effet de serre à hauteur de 1 598 milliards de tonnes d’ici trois ans.
Selon ce système, si une société avec un droit d’émission de 1 000 tonnes produit 1 100 tonnes de gaz, elle doit acheter un quota correspondant aux 100 tonnes supplémentaires. Au contraire, celle qui n’a pas consommé toute sa quote-part peut vendre la quantité restante.
Les domaines concernés soulignent que la quantité totale de gaz polluant autorisée est largement insuffisante. En effet, le gouvernement l’a réduit de plus de 400 millions de tonnes par rapport à leur demande initiale. Presque la moitié des compagnies concernées ont déposé une réclamation pour une réévaluation de leur quota.
Un grand nombre de firmes souhaitent acquérir un droit supplémentaire, alors que peu d’entreprises en vendent, ce marché aurait donc besoin de plus de temps pour gagner en dynamisme.