Aux Etats-Unis, une maison d’édition a rejeté la réclamation du gouvernement de Tokyo, qui lui avait demandé de réviser une partie de son livre pour les élèves de lycées publics. Elle concerne l’enrôlement forcé de femmes de réconfort par le Japon pendant la seconde guerre mondiale. Cet éditeur est McGraw-Hill basé à New York. C’est ce qu’a rapporté le quotidien nippon Sankei Shimbun.
Selon ce journal de droite, un responsable du consulat général japonais à New York a formulé à la mi-décembre une telle demande à l’entreprise américaine, invoquant qu’il y avait une grave erreur dans la partie en question. Mais cette dernière ne lui a pas donné de réponse claire.
L’ouvrage de McGraw-Hill s’intitule « La tradition et les échanges ». Il est utilisé dans les lycées publics de l’Etat de Californie. Il décrit notamment que l’armée nippone a recruté et réquisitionné environ 200 000 femmes de 14 à 20 ans afin de les contraindre à la prostitution pour ses soldats.