Aux Philippines, un homme d’affaires sud-coréen a été libéré après avoir été enlevé il y a deux semaines. Il l’a été plus exactement le 19 janvier par un groupe d’inconnus armés à Mindanao, la deuxième plus grande île du pays. Il se déplaçait alors en voiture avec un policier local.
Cet homme cinquantenaire a été relâché hier soir après que sa famille ait versé une partie de la rançon demandée par les ravisseurs.
Cet enlèvement n’est pas un cas isolé. Le 22 janvier aussi, quatre sud-Coréens ont été enlevés près de Manille, la capitale, avant d’être relâchés. Quatre jours plus tard, un de leurs compatriotes, il s’agit cette fois d’un étudiant d’université, a été grièvement blessé par balles.
De plus, 13 sud-Coréens ont été assassinés là-bas en 2013 et 10 autres l’année dernière. En 2013, le nombre de crimes commis à l’encontre de sud-Coréens dans cet archipel d’Asie du Sud-est s’est élevé à 780, contre environ 590 Chinois.
Actuellement, pas moins de 80 000 sud-Coréens résident aux Philippines. Comme ils sont censés avoir beaucoup d’argent en espèces, cela en fait des cibles de choix.
Pour tenter de les protéger, le gouvernement de Séoul envisage d’y dépêcher un haut gradé de la police nationale. Mais cela ne semble pas suffisant pour empêcher les crimes contre ses ressortissants.