L’année dernière, les recettes fiscales ont été collectées et le total représente 10 900 milliards de wons, soit 8,8 milliards d’euros, de moins que prévu par le budget de l’Etat. Un montant plus de 2 000 milliards de wons, c’est-à-dire 1,6 milliard d’euros, plus élevé que celui du déficit de 1998, en pleine crise financière asiatique. Il s’agit donc de son plus haut niveau historique.
Si l’on en croit le ministère des Finances, ces ressources fiscales ont en effet atteint 205 500 milliards de wons, soit 166 milliards d’euros, en 2014.
Ce n’est pas les impôts sur le revenu qui ont fait défaut. Ils ont même été en hausse de près de 500 milliards de wons pour s’élever à 25 400 milliards de wons. Soit une progression de 15,5 % sur un an. Explications à cela : l’augmentation des actifs et le nouveau barème de l’impôt.
Les plus-values immobilières perçues ont elles aussi grimpé de 1 100 milliards de wons, dopées par la croissance des transactions.
En revanche, les impôts sur les sociétés ont plongé de 2,7 % en glissement annuel pour totaliser 42 700 milliards de wons, environ 34,5 milliards d’euros.