La présidente sud-coréenne Park Geun-hye poursuit sa tournée dans quatre pays au Proche-Orient. Après le Koweït, elle est arrivée hier soir à Ryad, la capitale de l’Arabie saoudite pour une visite de deux jours.
Là-bas, elle s’est d’abord entretenue avec le roi Salman. A cette occasion, leurs pays ont signé un protocole d’entente sur la coopération en matière de nucléaire civil. En vertu de cet accord, le pays du Matin clair pourra construire dans le royaume deux réacteurs de petite et moyenne taille SMART, de 100 000 kW plus précisément. Il s’agit d’un projet de 2 milliards de dollars.
Ce système intégré de réacteurs avancés modulaires a été développé par une technologie sud-coréenne. Il permet de refroidir le réacteur avec de l’air aussi. Par conséquent, des centrales nucléaires peuvent être construites dans des régions intérieures, non pas uniquement près de la mer. A terme, les deux partenaires chercheront à l’exporter vers des pays tiers.
Lors de leur sommet, les dirigeants des deux pays se sont engagés en même temps à œuvrer pour la formation des ingénieurs nucléaires. L’Arabie Saoudite envisage de construire 18 réacteurs à l’horizon 2040. Séoul s’attend donc à ce que l’accord d’hier lui permette d’y exporter davantage ses technologies. Et s’il en vient à les vendre à d'autres Etats avec Ryad, il pourra être mieux positionné que les autres sur le marché mondial du nucléaire, qui table sur la construction de pas moins de 180 réacteurs d’ici 2030.