D'après la justice sud-coréenne, il est licite que le gouvernement ordonne de réviser des manuels scolaires à leurs auteurs.
En novembre 2013, le ministère sud-coréen de l'Education avait demandé aux sept maisons d'éditions de compléter ou de modifier leurs manuels scolaires d'Histoire. Les critiques concernaient : les responsables de la guerre entre les deux Corées, l'autosuffisance de la Corée du Nord, la corvette sud-coréenne Cheonan naufragée en 2010, le bombardement de l'île de Yeonpyeong en mer Jaune, ou encore la crise économique asiatique en 1997 et les politiques économiques de l'ancien président Park Chung-hee.
Mais à part la maison d'édition Kyohak, les six autres ont contesté cette censure pour n’avoir pas respecté la procédure nécessaire et ont porté plainte contre le ministère.
Le tribunal administratif de Séoul a cependant jugé que la révision demandée par le gouvernement était conforme à la loi, car elle avait pour but de « dissiper la confusion créée par certaines expressions ». Elle permet donc, aux yeux de la loi, de « transmettre des informations précises et exactes aux élèves ».