Séoul semble appliquer la loi du talion face au révisionnisme historique du Japon. Son ministère de l’Education vient de décider de compléter le contenu des manuels scolaires pour ses élèves lors de leur réédition. Un contenu en particulier sur Dokdo ainsi que sur les femmes de réconfort qui ont été obligées de se prostituer pour les soldats japonais pendant la Seconde guerre mondiale.

Dans les livres actuels, ces faits sont décrits d’une manière abstraite, mais ils seront désormais beaucoup plus concrets dans les futures publications. Pour vous donner une idée, la phrase « le Japon avait mené une politique de destruction nationale » sera remplacée par « les femmes de réconfort avaient été réquisitionnées de force à l’initiative du gouvernement nippon et leurs droits humains violés ». Les manuels à rééditer commenceront à être utilisés en 2018.

Autre décision annoncée aujourd’hui. Il s’agit cette fois de dispenser de manière plus systématique des cours sur Dokdo.

Conformément à cette décision, le ministère distribuera dès ce mois un livre visant à mieux faire connaitre l’esclavage sexuel perpétré par l’armée nippone aux élèves comme à leurs professeurs.

Le ministère a également publié un communiqué de son porte-parole qui critique son homologue de Tokyo pour avoir approuvé des manuels, dans lesquels les îlots sud-coréens sont présentés comme faisant partie du territoire japonais.