Le ministère sud-coréen de l'Emploi et du Travail a promis d’œuvrer pour la réforme du marché de l’emploi. C’est ce qu’il a annoncé un jour après que les représentants syndicaux aient quitté la table des négociations auxquelles participaient le gouvernement et les représentants du patronat.
Lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui, son ministre a déclaré que les discussions se poursuivraient. A cette occasion, Lee Ki-kweon a affirmé que Séoul allait allouer des fonds et que des lois découleraient des points qui ont atteint un accord général. Il a rappelé qu’ils devaient encore parvenir à un consensus sur certaines autres questions.
Hier, la Fédération nationale de syndicats coréens (FKTU), s’est retirée des pourparlers tripartites visant à améliorer le marché du travail. En qualifiant le grand compromis d’échec, l'une des deux principales confédérations syndicales du pays a prévenu qu’elle boycotterait la réunion du comité spécial, à moins que le gouvernement ne se rétracte sur cinq propositions. En effet, elle juge que ces dernières risqueraient de produire plus de travailleurs irréguliers.
La commission a lancé un comité spécial en décembre pour parvenir à un accord sur la réforme du travail, mais n’a pas réussi à trouver un terrain d’entente avant la date butoir auto-fixée du 31 mars.