Des représentants de la Corée du Sud et du Japon se réuniront, le 22 mai à Tokyo, afin de discuter des efforts nippons visant à inscrire ses sites industriels de l’ère Meiji sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.
La commission nationale coréenne pour l’Unesco a déclaré, aujourd’hui, qu’elle allait demander au Japon d’exclure sept lieux où les Coréens ont été contraints au travail forcé sous le joug colonial japonais.
Plutôt que de bloquer les initiatives de Tokyo lors d’une réunion du Comité du patrimoine mondial en Allemagne le mois prochain, le pays du Matin clair espère négocier avec son voisin jusqu’au dernier moment.
L’archipel cherche à gagner la reconnaissance de l’Unesco pour 23 sites industriels du 19e siècle, qui comprennent sept installations où quelque 57 000 Coréens ont été enrôlés contre leur gré.
Deux tiers des 21 pays membres du Comité du patrimoine mondial doivent voter « pour » afin de faire inscrire ses lieux sur la prestigieuse liste de l’Unesco.