La présidente de la République Park Geun-hye a convoqué aujourd’hui la conférence de ses ministres concernés par la diplomatie et la sécurité nationale. Objectif : discuter des mesures à prendre face à de récentes provocations militaires de Pyongyang.

La semaine dernière, l’Etat communiste a annoncé avoir procédé au tir d’essai d’un missile balistique depuis un sous-marin. Il s’agirait d'un test de la séquence d'éjection d’un MSBS, le missile mer-sol balistique stratégique. Il a également menacé d’effectuer désormais « une frappe à vue sans aucun avertissement préalable » sur tout navire sud-coréen qui viole « sa ligne de démarcation maritime » en mer Jaune.

Au cours de cette conférence, la locataire de la Maison bleue a fait le point sur la préparation de l’armée face aux menaces et aux provocations du Nord. Elle lui a ensuite demandé de rester sur le qui-vive. Pour elle, le développement du MSBS par la Corée du Nord constitue un grave défi pour la stabilité dans la péninsule comme en Asie du Nord-est.

C’est la première fois depuis un an que la chef de l’Etat a convoqué une réunion de la sorte. Les ministres des Affaires étrangères, de la Réunification et de la Défense, le secrétaire général de la présidente, le chef du conseil de la sécurité nationale et le patron de l’Agence nationale du renseignement y ont participé.

Avant leurs discussions, le chef d’état-major interarmées Choi Yun-hee et le commandant des forces sud-coréano-américaines Curtis Scaparrotti se sont eux aussi entretenus sur le même sujet. Les deux hommes auraient parlé de la possibilité de surveiller les sous-marins nord-coréens en mobilisant les systèmes de combat appartenant aux forces combinées, comme le satellite de reconnaissance ou le vaisseau Aegis.