Pour le huitième jour de suite, il est impossible de se connecter aux sites de propagande de la Corée du Nord, basés à Shenyang, en Chine. C’est le cas, par exemple, d’Uriminzokkiri. Ceux du quotidien Rodong ou de l’agence de presse KCNA, dont les adresses se terminent par « .kp », restent cependant accessibles.
Les serveurs des sites en panne connaissent ainsi des problèmes de connexion dont l’origine n’a pas encore été identifiée. Rappelons qu’en décembre 2014, de nombreux sites nord-coréens, basés en Corée du Nord tout comme à l’étranger, n’étaient pas stables en raison de cyber-attaques. A ce moment-là, le régime de Kim Jong-un avait accusé Washington, mais ce dernier n’avait ni confirmé, ni infirmé être à l'origine de ces actes.
Pour l’instant, Pyongyang n’a publié aucune position officielle concernant la panne de ses sites Internet basés dans l’ex-empire du Milieu.