Au lendemain des célébrations à Séoul comme à Tokyo des 50 ans des relations diplomatiques entre la Corée du Sud et le Japon, les prévisions vont bon train sur le sommet bilatéral entre les dirigeants des deux pays.

La veille de ces commémorations lourdes de sens, leurs ministres des Affaires étrangères s’étaient déjà engagés à organiser cette année un sommet trilatéral avec la Chine.

De son côté, l’ambassadeur nippon à Séoul a affirmé dans une interview avec un journal de son pays qu’il était certain que se tiendrait une rencontre entre Park Geun-hye et Shinzo Abe en marge de ce sommet trilatéral.

Autres propos qui font espérer un sommet sud-coréano-japonais, ceux tenus par la chef de l’Etat sud-coréen. Dans une récente interview au Washington Post, elle a annoncé qu’il y avait eu de progrès considérables dans les négociations en vue de régler le dossier des femmes de réconfort et que ces négociations étaient dans leur phase finale.

Hier, le Premier ministre japonais a pris part à une cérémonie à l'ambassade de Corée du Sud à Tokyo. De son côté, la présidente sud-coréenne a quant à elle assisté à celle organisée par l’ambassade du Japon à Séoul. Ils ont alors prononcé chacun une allocution, contrairement à ce qu’on s’y attendait.

Tout semble dépendre dorénavant du discours que Shinzo Abe fera en août pour marquer les 70 ans de la défaite du Japon impérial. S’il solde alors le passé militariste de son pays qui empoisonne les relations avec Séoul, le sommet entre lui et Park pourra bien se tenir à l’automne au plus tôt.