« La réunion de mercredi » des femmes de réconfort s’est tenue, hier, devant l’ambassade du Japon à Washington. C’est la première fois que ce rassemblement a lieu dans la capitale américaine.
Y étaient présents Kim Bok-dong, qui a été elle-même une ancienne femme de réconfort, ainsi qu’une cinquantaine de militants. A cette occasion, ils ont fait une fois de plus entendre leurs voix pour demander les excuses du Premier ministre japonais Shinzo Abe.
Le terme de « femme de réconfort » désigne les quelques 200 000 jeunes femmes qui ont été esclaves sexuelles pour des soldats japonais durant la première moitié du 20e siècle. Parmi elles, il y avait des Chinoises, des Philippines, des Indonésiennes ou encore des Hollandaises, mais la plupart étaient Coréennes.
Après la disparition de Kim Yeon-hee fin juin, on ne compte désormais plus que 49 survivantes parmi les 238 victimes déclarées auprès du gouvernement sud-coréen. Toutes très âgées et souvent en mauvaise santé, ces dames continuent de se retrouver tous les mercredis afin de demander les excuses officielles de Tokyo.