L'Unesco a fini par décider d'inscrire au patrimoine mondial de l'humanité un ensemble de sites industriels japonais de l'ère Meiji.
Le comité du patrimoine mondial de l'organisation culturelle onusienne s'est rassemblé hier à Bonn, en Allemagne, afin d'approuver cet ajout sur la prestigieuse liste. Il y a une condition à cela, les autorités nippones doivent indiquer le fait que certains de ces sites étaient des lieux de déportation et de travaux forcés pour des Coréens.
Tokyo était réticent à l'égard du terme « forcés », avant de l'accepter. Il s'est exprimé prêt à mettre en œuvre des mesures appropriées destinées à commémorer les victimes de cette forme d'esclavage. L'archipel s'est également engagé à installer sur les lieux controversés des centres d'information.
Quant à Séoul, il a évalué que la décision de l'Unesco reflétait ses préoccupations légitimes. Ayant pu éviter le vote, les deux gouvernements sont arrivés à régler ce problème épineux par le dialogue. Les autorités sud-coréennes espèrent que cela contribuera à améliorer les relations bilatérales, avant d'ajouter que la Corée du Sud veillerait à ce que le Japon mette, comme promis, ces mesures en application.