Le gouvernement sud-coréen a réagi fermement à la revendication nippone de la souveraineté sur les Dokdo. Le ministère de la Défense a fait venir aujourd’hui à son siège l’attaché militaire de l’ambassade du Japon à Séoul et lui a remis une lettre de protestation.
Dans cette missive, il a appelé Tokyo à revenir immédiatement sur cette réclamation et à prendre des mesures sérieuses pouvant empêcher une telle affaire de se reproduire.
Le ministère a également averti que si l’archipel continue de faire une réclamation jugée illicite, il ne pourra pas s’attendre au développement d’une relation militaire orientée vers l’avenir entre les deux pays.
Son porte-parole Kim Min-seok a lui aussi évoqué que les forces d’autodéfense nippones doivent obtenir l’approbation de Séoul, si elles veulent entrer dans le territoire sud-coréen, y compris les Dokdo.
Pour sa part, le ministère des Affaires étrangères a publié un communiqué. Son porte-parole y a qualifié la revendication nippone de « déraisonnable ». Et d’ajouter que le Japon nie ainsi son invasion passé de la péninsule et qu’il s’agit d’une perception erronée de l’histoire.
Le ministère a également convoqué le consul général à l’ambassade du Japon à Séoul pour lui faire part de son mécontentement. A cette occasion, son directeur général chargé de l’Asie du Nord-est a redit que les îlots Dokdo sont bien le territoire sud-coréen historiquement, géographiquement et sur le plan du droit international.