L’ambassadeur adjoint de Corée du Nord aux Nations unies a suggéré que son pays allait tirer au mois d’octobre prochain une fusée considérée comme un missile de longue portée.
Lors d’une conférence de presse donnée hier au siège de la Représentation diplomatique du pays communiste à l’organisation internationale, Jang Il-hun a été interrogé sur une telle possibilité. Il a alors évoqué d’abord que le Nord allait fêter le 10 octobre le 70e anniversaire de la fondation de son Parti des travailleurs. Il s’est ensuite déclaré certain qu’à cette occasion, il y aura une importante cérémonie commémorative solennelle.
Et d’ajouter que Pyongyang peut faire librement tout ce qu’il veut. Selon lui, le régime communiste a annoncé dans le passé aussi qu’il riposterait à la dissuasion militaire et à la pression des Etats-Unis avec des armes nucléaires « modernisées, développées et renforcées ». Il n’a alors pas exclu la possibilité de passer à l’action. Jang a cependant affirmé qu’il n’est pas dans une position lui permettant de dire clairement ce qui allait se passer dans son pays.
Un peu plus tôt, l’ambassadeur à Pékin Ji Jae-ryong a déclaré que la Corée du Nord est elle aussi un Etat doté d’armes nucléaires et qu’elle n’engagerait aucun dialogue, si celui-ci a pour but de la pousser à abandonner son programme nucléaire.
Dans une conférence de presse qu’il a tenue pour la première fois en un an et six mois, le représentant du pays communiste a mis en avant que son pays possède des bombes atomiques afin de faire face à la politique de Washington hostile à son égard.
Par ailleurs, « 38 North », le site web américain spécialisé dans le suivi de la Corée du Nord, estime que le Nord a achevé les travaux d’agrandissement du pas de tir de Tongchang-ri dans l’ouest du pays, là où il avait lancé la fusée Unha-3 en 2012, et qu’il prépare le lancement d’un nouveau projectile de longue portée.