Quels ont été les cibles du cyber espionnage effectué par le Service national du renseignement (NIS) ? Alors que tous les yeux sont rivés sur cette affaire, nous venons d’apprendre que le logiciel de surveillance a permis de repérer des traces de trafic d’armes liées à la Corée du Nord.
Selon une source dans le camp de la majorité, le NIS a surtout utilisé le programme italien pour surveiller ceux qui entretiennent des relations avec le régime de Kim Jong-un. Il aurait ainsi obtenu des informations sur les activités illégales des diplomates nord-coréens à l’étranger ainsi que sur le trafic d’armes du pays communiste.
Par ailleurs, le Saenuri, le parti au pouvoir, et l’UDNP, la première formation de l’opposition, se sont mis d’accord pour se rencontrer, le 6 août prochain, au siège du Service national du renseignement. Ils se pencheront sur les allégations selon lesquelles des citoyens ordinaires ont également été surveillés.