Les deux militaires sud-coréens grièvement blessés le 4 août dans la DMZ, la zone démilitarisée intercoréenne, l’auraient été suite à l'explosion de mines appartenant à la Corée du Nord. C'est ce qu'a révélé aujourd'hui le ministère sud-coréen de la Défense.
Après avoir analysé les éclats d’explosif, le ministère a conclu qu'il s'agissait de mines de l'armée du Nord, que cette dernière aurait disposées exprès dans le lieu des opérations militaires du Sud.
L'état-major interarmées a fait ces estimations en précisant que les mines en question étaient en très bon état, minutieusement enfouies et qu'il n'y avait aucun autre engin perdu aux alentours. On a aussi appris que les débris et les pièces retrouvés ont révélé leur origine nord-coréenne par leur forme et leur matière.
Ceci dit, les autorités militaires sud-coréennes se sont excusées auprès de la population pour ne pas avoir pu prévenir cet accident. En effet, comme il s'agissait d’un site opérationnel habituel, les soldats ne se sont pas munis de détecteur de mines.