Le ministre de la Défense est allé, hier, sur le lieu où deux des soldats sud-coréens ont été grièvement blessés par des mines antipersonnel nord-coréennes. Aujourd’hui, il a participé à une conférence qui a réuni, au siège du Parlement, de hauts responsables du Saenuri, le parti au pouvoir, et du gouvernement. Bien entendu, l’explosion des mines a été au cœur des discussions.
Au cours de cette réunion, Han Min-koo est revenu sur la réponse sévère que l’armée avait promise hier. Il a alors affirmé que le Sud allait mener des opérations destinées à prendre le contrôle de la DMZ où l’incident est survenu.
A ce propos, le porte-parole de son ministère a précisé que Han voulait dire par là le renforcement des opérations actuelles, que ce soit les patrouilles ou les embuscades dans cette zone démilitarisée. Selon lui, cela permettra de dissuader les soldats du Nord de franchir la ligne de démarcation militaire, qui marque la frontière entre les deux pays.
Les autorités militaires ont par ailleurs décrété l’alerte maximale dans toute la région d’avant-postes. Elles sont aussi sur le qui-vive pour réagir à l’éventuelle attaque nord-coréenne contre leurs haut-parleurs. Pour le moment, aucun mouvement particulier du Nord n’a été observé.