L'accord des partenaires sociaux sur la réforme du travail suscite des réactions contrastées au sein des partis politiques tout comme des travailleurs. 
 
Lors d'une réunion avec le ministère du Travail et de l’Emploi, le Saenuri, le parti au pouvoir, s'est félicité de cette conclusion. Il a décidé de proposer mercredi prochain cinq projets de loi concernée, dont l’amendement du code du travail.  
 
Mais selon l'UDNP, le premier parti d'opposition, cet accord est susceptible d'abaisser la qualité de l'emploi, étant donné qu’il facilite les licenciements. Il demande donc des consultations supplémentaires. De plus, la formation de centre-gauche a appelé le parti présidentiel à réformer également les grandes entrerpsies.
 
Quant aux syndicats, la Confédération coréenne des syndicats (KCTU) qui n'a pas participé aux négociations, a vivement critiqué certaines mesures, en jugeant qu'elles détériorent la condition de vie des travailleurs. Du coup, elle envisage d'organiser une grève générale au mois de novembre.
 
De leur côté, les syndicats de l'industrie chimique, de la sidérurgie et des secteurs publics appartenant à la Fédération des syndicats coréens (FKTU) ont accusé leur direction, signataire de cet accord, d’aller à l'encontre des intérêts des travailleurs.
 
En revanche, le patronat se montre satisfait de ce compromis, qui pourrait, selon lui, accélérer la mise en place du plafonnement des salaires, autrement dit, le système du pic de salaire.