Comme on s’y attendait, la Corée du Nord pourrait bien procéder à un tir d'essai de fusée à longue portée aux alentours du 70e anniversaire de la fondation de son parti des travailleurs, le 10 octobre. Ce qui est considéré comme un test de missile à longue portée par la communauté internationale. Cette possibilité a de nouveau été évoquée par le directeur de son agence spatiale.
Dans un entretien accordé hier à l’agence de presse officielle KCNA, ce dernier a d’abord présenté l’état actuel du développement des satellites de son pays. Et d’ajouter que le développement d’un nouveau satellite d’observation de la Terre atteint sa phase finale et qu’il s’accélère. Il l’a également qualifié de « projet pacifique » en vue de faire de la nation une puissance économique et d’améliorer la vie de ses habitants.
Selon lui, « un tel programme est un droit souverain que le pays communiste exercera quelle que soit l'opinion des autres » et « le monde verra clairement des satellites nord-coréens s'envoler dans le ciel à la date et au lieu décidés par le parti ».
Le régime de Kim Jong-un a déjà fait part de la possibilité d’un tir de fusée pour célébrer le 70e anniversaire du parti par le biais de son ambassadeur à Pékin et de sa représentation auprès des Nations unies.
S’il effectue ce tir de roquette comme prévu, cela risque de compliquer l’application de l’accord intercoréen du 25 août. Il précise entre autres l’organisation, du 20 au 26 octobre, d’une nouvelle réunion des familles séparées par la guerre de part et d’autre du 38e parallèle.