La Corée du Sud injectera d'ici 2030, 610 milliards de wons, soit 468 millions d'euros, dans le développement de technologies de base pour le démantèlement des centrales nucléaires.
 
Le comité de l'énergie nucléaire, présidé par le Premier ministre Hwang Kyo-ahn, s'est réuni hier pour sa 5e édition afin de définir les politiques relatives à la promotion de l'industrie du démontage de réacteurs.
 
Ce secteur industriel est en pleine expansion dans le pays ainsi qu'à l'échelle mondiale. En effet, la fermeture de Kori-1, le plus vieux réacteur nucléaire sud-coréen, a été décidée et les autorisations d’utilisation des réacteurs des pays étrangers, construits entre 1960 et 1980, arrivent à leur terme. Ce marché pourrait bientôt atteindre 440 000 milliards de wons, l'équivalent de 3 376 milliards d'euros. 
 
La première étape de ce gigantesque projet d'investissement concerne le développement de 34 technologies nécessaires au démantèlement du réacteur Kori-1 et la création de l'institut de recherches national sur le démontage des réacteurs.
 
Séoul renforcera également les programmes de formation des ressources humaines spécialisées dans les opérations de démontage et continuera à former les employés qui travaillent déjà dans le secteur nucléaire.
 
Par ailleurs, le plan de gestion des combustibles usés sera établi pour définir les modalités du traitement de 750 tonnes des déchets nucléaires émis chaque année par 24 réacteurs dans le pays. Enfin, le gouvernement élaborera le cadre législatif qui permettra la mise en application de ces modalités.