Le dossier de l’unification des manuels d’Histoire de Corée pour les collégiens et les lycéens continue de faire des vagues.
Les deux partis rivaux poursuivent leur offensive l’un à l’autre. Aujourd’hui, le chef du Saenuri Kim Moo-sung est allé plus loin pour mettre en cause les contenus non seulement des manuels eux-mêmes, mais aussi des livres d’exercices des élèves et de ceux à l’usage des professeurs. Il a précisé que dans certains ouvrages d’exercices, il y a même des expressions qui défendent le « juche », l’idéologie officielle du régime nord-coréen.
Le numéro un du parti a reproché en même temps à l’UDNP de s’opposer à la rédaction du futur manuel unifié, avant même la composition de l’équipe de ses auteurs. Et de lui demander de ne plus tenter de diviser les sud-Coréens.
Pour sa part, son homologue de la première formation d’opposition Moon Jae-in a dénoncé « un livre d’une vie condamné à un an », qui doit disparaître en cas d’alternance politique. Aujourd’hui, il a été présent au rassemblement hebdomadaire du mercredi des anciennes femmes de réconfort sud-coréennes à Séoul.
Là-bas, il s’en est pris à la maison d’édition Kyohak, qui a publié l’un des huit manuels d’Histoire utilisés actuellement. Il s’agit d’un seul ouvrage rédigé avec une vision conservatrice. Selon Moon, sa publication dénigre ces anciennes esclaves sexuels. Il a aussi réaffirmé que son parti allait faire tout son possible pour lutter contre le projet gouvernemental et s’allier pour cela avec les autres forces de l’opposition.