La présidente sud-coréenne Park Geun-hye et le Premier ministre japonais Shinzo Abe se sont entretenus ce matin, à Séoul, pour la première fois depuis leur arrivée à la tête de l'Etat respective.
 
Durant une heure quarante, les deux dirigeants ont traité de nombreuses questions touchant les deux pays voisins, notamment l'esclavage sexuel perpétré majoritairement à l'égard des Coréennes par l'armée impériale nippone durant la première moitié du 20e siècle.
 
En particulier, leur tête-à-tête a duré à peu près une heure, mis à part le sommert élargi, soit une demi-heure de plus que prévu. Cette rencontre prolongée laisse penser que les deux leaders auraient abordé de manière approfondie des sujets sensibles tels que celui des femmes du réconfort. 
 
Lors de l'allocution d'ouverture du sommet, la locataire de la Maison bleue a souligné que la confiance mutuelle constituait l'essentiel des relations diplomatiques. Elle a ainsi souhaité que la rencontre d'aujourd'hui revête une grande sincérité pour cicatriser les heures sombres du passé et ainsi améliorer les relations bilatérales.
 
De son côté, Abe, en insistant sur le dialogue franc et sincère entre les dirigeants, la condition préalable au développement des rapports entre les deux pays, a affiché son intention de coopérer afin d'ouvrir une nouvelle ère, fondée sur la diplomatie bilatérale de 50 ans.