Comme prévu, c’est aujourd’hui que la Corée du Sud et le Japon ont repris à Séoul leurs négociations intergouvernementales en vue de trouver une solution au dossier des anciennes femmes de réconfort. Une question qui continue d’empoisonner leurs relations.
Il s’agit de leur dixième session. Mais c’est la première fois qu’elles sont menées après le sommet entre les dirigeants des deux pays. Pour rappel, Park Geun-hye et Shinzo Abe se sont entretenus en tête-à-tête le 2 novembre à Séoul. A cette occasion, ils se sont engagés à accélérer les discussions afin de les boucler le plus tôt possible. Les résultats des concertations d’aujourd’hui étaient donc plus attendus que jamais.
Cela dit, les choses ne semblent pas avoir beaucoup bougé. D’après un responsable gouvernemental, les deux pays se sont contentés de promettre de poursuivre le plus tôt possible les discussions sur les points de discorde en vue de trouver un compromis. La date de leur prochain rendez-vous sera décidée ultérieurement par voie diplomatique.
Le responsable se voulait tout de même rassurant. Il a en effet affirmé que les discussions d’aujourd’hui ont été « profondes et utiles ». Pour lui, on peut croire que les négociations progressent petit à petit pour se diriger vers l’objectif, bien qu’il soit difficile de les concrétiser.
Aujourd’hui, Séoul aurait exprimé ses regrets à l’égard du fait qu’après le sommet du 2 novembre, les médias nippons continuent de publier des informations non confirmées. Pour sa part, Tokyo aurait soulevé la question du retrait de la statue qui rend hommage aux anciennes femmes de réconfort, dressée dans la capitale sud-coréenne.
A ces pourparlers, le pays du Matin clair a été représenté par le directeur général Asie du Nord-est de son ministère des Affaires étrangères Lee Sang-deok. Côté japonais, c’est Kimihiro Ishikane, qui est le directeur général Asie-Océanie au ministère des Affaires étrangères.