La présidente sud-coréenne s'est engagée à soutenir la lutte contre le terrorisme. Lors du 1er déjeuner de travail du G-20, tenu hier à Antalya en Turquie, Park Geun-hye a adressé ses condoléances aux familles des victimes de la série d'attentats perpétrée vendredi dernier à Paris.
La chef de l'Etat a condamné cet acte terroriste, qui n'est pas seulement une attaque contre la France mais contre toute l'humanité, avant de confirmer sa volonté de coopérer afin d’éradiquer ce fléau. Elle a également dénoncé le double attentat-suicide d'Ankara.
Lors de cette rencontre consacrée au terrorisme et à la crise des réfugiés, la présidente Park a souligné que ces deux questions exigent, pour être résolues, le courage et la sagesse de toute la communauté internationale.
Quant au COP21, la conférence de Paris sur le changement climatique, prévu à la fin du mois, la locataire de la Maison bleue a appelé les représentants des 20 puissances économiques mondiales à parvenir à un plus grand consensus sur les politiques environnementales.
Pour Park, il faudrait avant tout faire du défi environnemental de nouvelles opportunités de développement. Ainsi, elle a présenté les mesures prises par Séoul pour soutenir les nouvelles industries telles que les énergies renouvelables, les dispositifs destinés à préserver l'énergie, la ville verte, la voiture électrique et la ferme intelligente.
Pour contenir la hausse de la température planétaire aux alentours de deux degrés, la présidente sud-coréenne estime qu’il est indispensable de soutenir financièrement et de transférer des technologies aux pays en développement. A cet effet, elle a demandé la contribution de ses homologues du groupe des vingt au Fonds vert pour le climat.
Enfin, lors de la 1ère session du sommet, Park Geun-hye a participé aux débats pour établir des politiques communes permettant la croissance inclusive et solide afin d'endiguer la faible croissance et le chômage accablant qui freinent l'économie mondiale. Plus précisément, elle a proposé un projet d'investissement intergouvernemental en Asie du Nord-Est, qui générerait un potentiel de demande de 63 milliards de dollars par an. Ensuite, Park a appelé la Corée du Nord à renoncer à son programme nucléaire pour pouvoir bénéficier de ce projet de développement des infrastructures.