Après le sommet du G20 qui s’est clôturé hier en Turquie, la présidente sud-coréenne est arrivée aujourd’hui à Manille, la capitale des Philippines. Là-bas, elle doit participer à un autre sommet, cette fois celui de l’Apec, le Forum de coopération économique de l’Asie-Pacifique.
Au G20 d’Antalya, la chef de l’Etat sud-coréen s’est intéressée aux politiques monétaires des économies avancées. Park Geun-hye a en effet souligné qu’elles doivent être ajustées de manière prudente et en douceur. Et d’ajouter que si dans ce processus, le marché financier international est déstabilisé, le groupe des vingt doit y réagir activement.
Pour la locataire de la Maison bleue, récemment, les pays industrialisés font cavalier seul pour mener leur propre politique monétaire, ce qui rend plus volatile l’économie mondiale. Et de plus en plus d’investisseurs désertent les pays émergents.
La dirigeante sud-coréenne a aussi souligné la nécessité d’un filet de sécurité financier mondial et proposé dans la foulée à la Chine d’élaborer un plan d’action concret en ce sens. L’empire du Milieu accueillera le prochain sommet du G20.
Park a également manifesté son soutien au plan de lutte dit « BEPS » contre l’évasion fiscale des multinationales. Un projet élaboré par l’OCDE et adopté définitivement hier au G20. Elle s’est engagée à légiférer sur ces mesures dans son pays aussi et à prendre une part active aux réformes fiscales globales.