De retour hier après un marathon diplomatique, la chef de l'Etat sud-coréen a présidé aujourd’hui un conseil des ministres d’urgence. Plusieurs dossiers chauds l’attendaient.
 
Il s’agit notamment du grand rassemblement du 14 novembre organisé à Séoul à l’initiative notamment de la KCTU, l’une des deux centrales syndicales du pays. Les manifestants ont alors protesté en particulier contre les réformes du travail menées par le gouvernement et la publication prochaine d’un livre d’Histoire de Corée par l’Etat. Leur manifestation a dégénéré et des violences ont été à déplorer.
 
Park Geun-hye s’est montrée inflexible à l’égard de ces violences qu’elle a qualifiées d’« illégales ». Pour elle, la population vit alors dans l’inquiétude et l’économie nationale se contracte. La présidente de la République a alors donné des instructions pour que des mesures très fermes soient élaborées afin de « déraciner » ces violences. 
 
Elle s’en est prise notamment au dirigeant de la KCTU, qui se réfugie dans un monastère en plein cœur de Séoul après avoir dirigé le rassemblement.
 
L’occupante de la Maison bleue en a profité pour réitérer son appel au Parlement. Elle l’a exhorté en effet à voter rapidement plusieurs projets ou propositions de loi visant à relancer l’activité économique et à ratifier les accords de libre-échange signés avec la Chine, le Vietnam et la Nouvelle-Zélande.