Le Fonds monétaire international a finalement intégré le yuan chinois dans les DTS, c’est-à-dire les droits de tirage spéciaux. Cette mesure semble peser sur l’économie sud-coréenne. Car ses exportations vers l’empire du Milieu représentent 25 % de l’ensemble. Elles devront progresser encore dans le sillage de l’accord bilatéral de libre-échange.
L’inclusion, dans ce contexte, de la monnaie chinoise dans le panier de devises du FMI peut signifier que les relations économiques entre Séoul et Pékin seront étendues dans les finances aussi. Elle peut être positive pour les entreprises qui exportent et qui se font payer uniquement en dollars américains. Ces firmes pourront agir de façon plus souple aux fluctuations des taux de change.
Et si la stabilité du yuan booste la deuxième économie de la planète, cela peut constituer une bouffée d’oxygène pour les exportations sud-coréennes vers la Chine, qui stagnent actuellement.
Cela dit, certains experts mettent en garde contre la dépendance excessive à la devise chinoise. Selon eux, le marché financier du pays du Matin clair peut être troublé par les fluctuations des taux de change du yuan.