La chute des cours du brut risque d’impacter lourdement l’industrie du raffinage, la construction navale et le BTP, déjà en grande difficulté.
L’industrie navale est touchée de plein fouet. Plusieurs contrats de construction ont été annulés, dont ceux de quatre plateformes pétrolières au deuxième semestre. Les trois géants sud-coréens ont subi des pertes de l’ordre de plusieurs milliers de milliards de wons cette année.
Même chose pour le bâtiment et les travaux publics. Le montant des contrats décrochés par les entreprises sud-coréennes à l’étranger ne représente que 70 % de celui de la même période l’an dernier. En cause : bien évidemment la récession dans les pays producteurs d’or noir du Moyen-Orient.
Les compagnies pétrolières qui raffinent sont elles aussi préoccupées. Car il n’est pas facile de générer des marges avec leur activité en cas d’instabilité des prix. Leur rang mondial est passé du 2e en 2014 au 7e cette année dans l’exportation.
Plus inquiétant encore, les pays industrialisés comme ceux de l’Union européenne et les Etats-Unis risquent d’être eux aussi affectés par les effets collatéraux de la baisse des prix du pétrole. Cela pourrait pénaliser les exportations de l’ensemble des produits « made in Korea ».