La Corée du Sud va développer, en tant que secteur directeur de l'économie nationale, l'industrie biopharmaceutique à travers des dérégulations, le soutien permanent à la recherche et le développement et la formation des ressources humaines répondant aux demandes de cette industrie. 

C'est ce qu'a déclaré la présidente Park Geun-hye, lors de la cérémonie de pose de la première pierre de la 3e unité de production de Samsung Biologics, aujourd'hui, à Incheon, la ville portuaire située à 65 km à l'ouest de Séoul. 

La chef de l'Etat en a profité pour souligner que la bio-santé constituait une industrie phare de l'économie créative, avec un potentiel de création d'emplois important et une forte valeur ajoutée. Grâce à cette nouvelle centrale de biopharmacie, la Corée du Sud deviendra l'un des pays leaders dans ce domaine sur la scène internationale et cela tirera la croissance de secteurs connexes dans le pays, a-t-elle ajouté.

La présidente Park a, par ailleurs, demandé aux industriels d'injecter plus d'investissements dans les nouvelles industries avant de mettre en valeur le soutien gouvernemental à la bio-santé. Effectivement, le gouvernement va apporter à cette nouvelle industrie tout son soutien, du développement technologique à la dérégulation. 

Estimé à 141 milliards de dollars en 2011, le marché bio-médical devrait croître à un rythme annuel moyen de 7,8 % pour représenter 278 milliards de dollars en 2020. 

En plus, très prochainement prendra fin le brevet de certains grands médicaments dont la vente annuelle dépasse les 10 milliards de wons, l'équivalent de 7,8 millions d'euros. La concurrence sur le marché de leurs futurs génériques s'annonce déjà très acharnée. 

Samsung Biologics est aujourd'hui le 3e fabricant biomédical, derrière le suisse Lonza et l'allemand Boehringer Ingelheim. La 3e usine de Samsung Biologics aura une capacité de production de 180 mille litres. Avec sa 1re usine en opération et une 2e unité dont la construction sera terminée au début de l'année prochaine, la filiale du géant sud-coréen de Suwon sera ainsi capable de produire, à partir de 2018, 360 mille litres, et occuper la place de premier producteur mondial en la matière.