Un verdict très attendu de la Cour constitutionnelle, celui sur la constitutionnalité ou non du traité sud-coréano-japonais de 1965. Il est enfin tombé aujourd’hui.
La plus haute juridiction du pays a rejeté une requête en inconstitutionnalité déposée par le fils d’un sud-Coréen, victime de la réquisition forcée exercée par le Japon pendant l’occupation coloniale de la péninsule.
Cet homme, du nom de Lee, l’avait saisie en novembre 2009, en affirmant que l’article deux, paragraphe un de l’accord constitue une violation du droit de propriété de la population. Cette disposition précise que toutes les questions de compensation liées à la colonisation ont été réglées en vertu de ce pacte, qui a rétabli les relations diplomatiques entre les deux voisins.
Plus précisément, Lee a mis en avant que le gouvernement n’avait pas complètement réglé les salaires impayés à son père.