Les anciennes femmes de réconfort ont accueilli froidement le compromis de lundi. Elles manifestent alors leur colère.
Comme chaque mercredi, ces dernières victimes vivantes des abus sexuels de l’armée impériale japonaise se sont réunies aujourd’hui devant l’ambassade du Japon à Séoul. Leur rassemblement organisé par le Jungdaehyup, une ONG qui les défend, a donc été placé sous le signe de la protestation.
Elles ont exprimé leurs regrets à l’égard du fait que le gouvernement de Séoul n’ait eu aucune discussion préalable avant les négociations avec Tokyo et que celui-ci n’ait pas reconnu sa responsabilité juridique. Selon ces survivantes, elles ne demandent pas forcément de l’argent, mais veulent récupérer leur honneur. Du coup, elles ont demandé au Japon de leur présenter des excuses sincères et de faire état du dédommagement juridique.
Elles ont aussi annoncé clairement que la statue de la paix installée devant l’ambassade ne devrait absolument pas être déplacée. La rumeur circulait que son retrait aurait été une condition de l’accord sud-coréano-japonais.