La présidente de la République s’est exprimée aujourd’hui à la nation, pour la cinquième fois depuis le début de son quinquennat. Lors d’une allocution télévisée, Park Geun-hye a commencé à évoquer notamment le dernier événement de l’actualité qui a stupéfié la communauté internationale : l’essai supposé de bombe à hydrogène par la Corée du Nord.
Elle a en effet répété que ce test nucléaire constitue une grave provocation à la sécurité nationale et une très sérieuse menace à la fois pour la vie du peuple ainsi que pour son avenir. Et ce, d’autant plus que la sécurité nationale est l’un des deux axes qui supportent l’Etat avec l’économie.
Dans la foulée, la chef de l’Etat a insisté sur la nécessité pour la communauté internationale d’avoir dorénavant une réaction différente. Elle a alors promis de déployer tous les efforts diplomatiques possibles pour que le Conseil de sécurité des Nations unies adopte une résolution imposant de nouvelles sanctions qui soient les plus musclées possibles. Park en a profité pour affirmer croire que la Chine joue un rôle nécessaire en ce sens, en tant que membre permanent du Conseil.
Sur la question des messages anti-Pyongyang diffusés par haut-parleurs, la locataire de la Maison bleue les a qualifiés de « moyen psychologique le plus sûr et efficace » pour faire connaître la vérité au peuple nord-coréen.
S’agissant de l’économie, la dirigeante sud-coréenne a souligné qu’elle se trouve actuellement à un tournant, vers le redécollage ou vers le marasme. Selon elle, si le pays ne réussit pas à mener à bien et préventivement les réformes structurelles, il pourra connaître les mêmes épreuves que lors de l’intervention du FMI à la fin des années 1990.
La présidente a alors renouvelé son appel à l’Assemblée nationale pour qu’elle vote en janvier les projets de loi qui permettront de concrétiser les réformes. Pour rappel, il s’agit notamment de textes visant à réformer le marché du travail et à redynamiser l’économie.