L’Agence nationale du renseignement (NIS) a annoncé que sept anciens travailleurs immigrés en Corée du Sud auraient rejoint le groupe Etat islamique.

Lors d’une réunion aujourd’hui entre elle et le parti au pouvoir, l'agence a précisé que ces étrangers en seraient devenus membres, après avoir quitté la Corée du Sud et que l’un d’entre eux, d’origine indonésienne, serait décédé en février 2015 en Syrie.

Cela dit, la NIS ne savait pas s’ils avaient déjà eu un lien avec l’islam radical lorsqu’ils travaillaient dans le pays. La réunion s’est tenue au siège de l’Assemblée nationale pour se concerter sur les meilleurs moyens de réagir en cas d’attaque terroriste.

Le service secret a également affirmé avoir expulsé un total de 51 étrangers soupçonnés pour des actions à caractère terroriste ces cinq dernières années.

D’après le député Lee Chul-woo du Saenuri, qui était présent à la réunion, en novembre dernier, la NIS a annoncé en avoir renvoyé 50 jusque-là. C’est donc après cette date que le dernier immigré aurait été obligé à quitter le pays.