La mauvaise conjoncture du pays gèle également le marché des petits boulots, généralement destinés aux étudiants ou aux jeunes sans emploi.
Selon une agence en ligne de travail temporaire, en 2015, le revenu mensuel en moyenne généré de ces jobs a atteint 653 000 wons, l'équivalent de 505 euros. Ce chiffre représente une augmentation de 2,7 % par rapport à 2014, mais n'affiche qu'un tiers de la croissance de la rémunération générale qui est de 8,2 %.
De plus, ce revenu précaire n'a évolué que de 0,8 %, au dernier semestre de 2015 et c'est la première fois que ce taux frôle le 0 % depuis 2013, quand ce genre de statistiques a été instauré.
Le revenu horaire moyen atteint 6 885 wons, ce qui correspond à 5,33 euros, soit une hausse de 5,9 % en glissement annuel. Mais cette augmentation stagne au-dessous de 7,1 %, le taux de la croissance du salaire horaire minimum fixé par la loi.
Ceux qui exercent ces petits boulots ont travaillé en général 21 heures 48 minutes par semaine, soit 42 minutes de moins par rapport à 2014.
Tous ces mauvais indicateurs s'expliqueraient par le tassement de la consommation et l’augmentation des faillites d’autoentrepreneurs, qui ont réduit la demande de main-d’œuvre dans cette catégorie.
Les secteurs du service client au téléphone et du commerce étaient les plus rémunérateurs avec 888 000 wons, soit 687 euros, suivis par ceux de la technologie de l'information et du design.