Deux anciennes femmes de réconfort sud-coréennes ont tenu aujourd'hui une conférence de presse au siège de la Chambre basse de la Diète japonaise à Tokyo. Il s’agit de Lee Ok-sun et Kang Il-chul. Devant une trentaine de journalistes nippons et étrangers, elles ont dénoncé l’accord, signé le mois dernier entre les gouvernements sud-coréen et japonais.
Lee a manifesté son indignation à l'égard de ce compromis. Selon elle, « il ne faut absolument pas faire taire les victimes survivantes en leur donnant quelques sous seulement, mais en les écartant des négociations ».
Pour sa part, Kang s’en est prise au gouvernement japonais et à son chef Shinzo Abe. Et de demander à celui-ci de s’excuser à genoux devant toutes les victimes de viols sauvages et de les indemniser.
Lee et Kang ont toutes deux été emmenées de force en Chine à l’âge de 16 ans et contraintes de se prostituer pour les soldats japonais pendant la Seconde guerre mondiale.