Suite au 4e essai nucléaire nord-coréen, la Corée du Sud et les Etats-Unis renforcent leur collaboration dans le domaine de la sécurité sur la péninsule coréenne. En effet, le chef adjoint du bureau de la sécurité nationale à la présidence, Cho Tae-yong, a annoncé son déplacement imminent à Washington pour rencontrer son homologue américain, Avril Haines.

Cette nouvelle attise les rumeurs d’un éventuel déploiement du système américain de défense antimissile à haute altitude (THAAD). La rencontre entre les conseillers présidentiels du conseil de sécurité national des deux alliés pourrait évidement constituer un terrain propice à l’évocation du bouclier antimissiles américain. 
 
Pyongyang a déjà haussé le ton en critiquant Séoul pour son programme de défense, qui est également contesté, selon le régime, par Pékin et Moscou. 

De son côté, la Chine, a envoyé à la Corée du Nord un avertissement via son organe de presse officiel : si Pyongyang procède au lancement de missiles à longue portée, Pékin ne sera pas à ses côtés au Conseil de sécurité de l'Onu.

Pour les experts, le déploiement ou non du THAAD dans la péninsule dépendra très probablement de la position de la Chine face aux sanctions à l'encontre de son allié nord-coréen qui seront mises en œuvre par cette institution onusienne.