Un des plus larges et des plus sévères projets de loi sanctionnant Pyongyang a été approuvé hier, à l’unanimité, par le Sénat américain.
La loi sur les sanctions et l’amélioration de la politique nord-coréennes vise à empêcher les liquidités ainsi que les actifs financiers d’entrer en Corée du Nord. Son but ultime est de couper à la source les transactions permettant au régime de Kim Jong-un de financer son programme d’armes nucléaires.
Ces sanctions ciblent les partenaires commerciaux illégaux du pays communiste qui facilitent les échanges entre ce dernier et des tiers. Le projet de loi ne tient pas les gouvernements étrangers pour responsable mais incrimine les entités gérées par l’Etat. Il a également pour objectif de punir ceux qui encouragent la violation des droits humains au nord du 38e parallèle ou aident le régime à vendre des ressources minérales, y compris le graphite.
Le nouveau texte oblige les législateurs américains à mener des réformes pour considérer la Corée du Nord comme un Etat pratiquant le blanchiment d’argent dans les 180 jours après le passage du projet de loi. Cette législation combine les sanctions écrites par le président de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, Ed Royce, et les membres du sous-comité de l’Asie de l’Est au Sénat, Cory Gardner et Robert Menendez.