Face aux nouveaux essais nucléaire et balistique de Pyongyang, la présidente sud-coréenne s’est exprimée devant l’Assemblée nationale pour avancer aussi sur le terrain politique.
Dans un discours qu’elle a prononcé aujourd’hui, Park Geun-hye a d’abord souligné que l’union des sud-Coréens et de leur Parlement est le seul moyen de dissuader la Corée du Nord de toute mauvaise intention. Du coup, la chef de l’Etat a redit que la majorité et l’opposition, les conservateurs et les progressistes doivent être tous unis devant la crise menaçant la sécurité nationale, qui ne peut jamais faire l’objet d’une dispute politique.
Pour la dirigeante sud-coréenne, la politique nord-coréenne actuellement en application et la bonne volonté ne peuvent dorénavant plus persuader le régime communiste d’abandonner ses ambitions nucléaires. Bien au contraire, elles ne font que développer ses capacités nucléaires. Une solution fondamentale susceptible de le changer substantiellement et le courage de la mettre en œuvre sont donc nécessaires.
Autre phrase à retenir de l’allocution de l’occupante de la Maison bleue. Elle concerne le site industriel de Gaeseong que son gouvernement a décidé de fermer. Park ne mâche pas ses mots. Elle a martelé que ce n’est que le début des multiples mesures que Séoul imposera à Pyongyang en coopération avec la communauté internationale. Et d’ajouter que des sanctions « fortes et efficaces » seront prises afin de créer une atmosphère dans laquelle le royaume ermite sera obligé de changer lui-même.
Park Geun-hye a aussi évoqué la nécessité pour les députés de voter rapidement plusieurs projets ou propositions de loi bloqués au Parlement. Ils concernent la sécurité publique, la vie des citoyens, la relance de l’économie nationale, la lutte contre le terrorisme et les droits de l’Homme en Corée du Nord. Elle a alors exprimé son souhait de voir ces textes adoptés le plus rapidement possible.